Programme de prévention
- Défi collectif de création artistique
- Nos interventions
- Addictions
- TABADO
- Explo’Tabac
- Unplugged
- Compétences Psychosociales
Le Défi collectif de création artistique est un projet clé en main pour les établissements scolaires qui souhaitent le mettre en place.
L’objectif est ainsi de sensibiliser les élèves à l’adoption de comportements favorables à leur santé. Les thèmes en lien avec la prévention et la promotion de la santé sont régulièrement traités, à raison d’un sujet par année scolaire. Ces sujets sont les suivants : promotion de l’activité physique, prévention des risques solaires, importance du sommeil, sensibilisation à la protection de l’environnement…
Le défi est ouvert à toutes les classes des écoles publiques et privées, réparties selon trois cycles : cycle 1 (maternelle), cycle 2 (CP, CE1 et CE2) et cycle 3 (CM1, CM2 et 6ème).
Laissez partir votre imagination… toutes les formes de création sont acceptées telles que créations plastiques, dessins, affiches, jeux, chansons, poèmes, pièces de théâtre filmées, vidéos, montages photos…
Voici donc un lien sur une vidéo réalisée à la Ligue 29 pour le défi 2020/2021 sur la prévention solaire : https://www.youtube.com/watch?v=tM4ezogXDVM&ab_channel=LigUp
Ce défi collectif de création artistique, en s’inscrivant dans le projet d’établissement, contribue en effet au Parcours Éducatif de Santé (PES) dès la maternelle.
Plaquette défi 2023/2024 sur l’activité physique à télécharger ici
Pour information, le prochain thème sera connu en septembre 2024.
Dans les écoles / collèges / lycées du Finistère :
La Ligue contre le cancer est agréée par le ministère de l’Education Nationale en qualité d’association éducative et complémentaire de l’enseignement. Nous menons des interventions sur l’ensemble du département en privilégiant les projets sur le long terme avec les établissements dans l’objectif de promouvoir le fait que chacun est capable de faire de la prévention et de promotion de la santé !
Auprès du grand public et entreprises du Finistère :
Nous proposons des interventions qui s’adaptent à vos demandes tout au long de l’année :
- Promotion des dépistages (Cancer du sein, Cancer colorectal, Cancer du Col de l’utérus)
- Prévention solaire
- Prévention des addictions et conduites tabagiques
- Développement des compétences psychosociales tout au long de la vie
Pour aller plus loin :
- Les outils numériques disponibles pour informer sur la prévention des cancers : cliquez ici
La Ligue Contre le Cancer intervient directement au sein des établissements scolaires du Finistère. En école primaire, au collège, au lycée … Notre équipe se mobilise pour accompagner les équipes éducatives et pédagogiques dans leur volonté de mettre en place des actions de prévention et de promotion de la santé auprès de leurs élèves. Chaque intervention s’adapte à la demande de l’école, de l’enseignant, de l’infirmier(e) scolaire ; en privilégiant des projets co-construits qui vont au-delà d’une action ponctuelle.
L’addiction est un des sujets pour lesquels la Ligue contre le cancer du Finistère est mobilisée, sur le département. Abordé dès l’école primaire, en CM1/CM2 et jusqu’au lycée, ce sujet questionne les élèves à tout âge. Les outils d’interventions utilisés varient en fonction du public ciblé (BD, photolangage, …).
Ci dessous, en image la BD “L’île de la tentation” qui permet d’évoquer l’addiction en classe de CM1/CM2. Elle est accompagnée d’un déroulé pédagogique sur le site Lig’Up afin de travailler la compréhension de la BD, qui reste un outil ludique pour favoriser les échanges :
Voici un exemple de photolangage sur le sujet de l’addiction, auprès de jeunes de l’EREA Louise Michel à Quimper, établissement d’enseignement adapté :
Tabado est un programme coordonné par l’Institut National du Cancer (INCa) qui accompagne de façon personnalisée les jeunes en CFA, en lycées professionnels et en maisons rurales familiales vers l’arrêt du tabac. Il se déroule pendant les heures de cours entre les murs de plus de 200 établissements scolaires participants, partout en France. Efficace, gratuit et motivant, Tabado a fait ses preuves avec deux fois plus d’arrêts constatés dans les établissements le proposant. Pour atteindre son but, le programme joue la carte de la gratuité et de la proximité. Zéro culpabilisation, 100 % motivation !
En pratique, c’est quoi TABADO ?
1- UNE RÉUNION COLLECTIVE
Une séance d’information collective est organisée dans un certain nombre de classes afin d’informer fumeurs et non-fumeurs sur les effets du tabac et les moyens qui existent pour arrêter de fumer. Pour celles et ceux qui n’auraient pas pu assister à ces séances collectives, des stands ou des points d’informations seront proposés pour informer et permettre des inscriptions au programme.
2- UNE CONSULTATION INDIVIDUELLE
Ensuite, les fumeurs volontaires s’inscrivent à un ou plusieurs rendez-vous avec un professionnel de santé ayant suivi une formation sur le tabac. Pendant ces tête-à-tête confidentiels, une solution sur mesure est proposée.
3- DES ATELIERS MOTIVATIONNELS
Enfin, pour aider les fumeurs inscrits à ne pas craquer, à rester motivés et à s’entraider, deux ateliers en petits groupes sont organisés.
Le tabac étant le 1er facteur de risque de cancer évitable, la Ligue Contre le Cancer du Finistère est formée pour intervenir auprès des personnels des établissements scolaires qui en font la demande.
Nous proposons de former les infirmier(e)s scolaire du département à l’utilisation de la mallette “Explo’Tabac”, afin de mener en autonomie ces ateliers de prévention des conduites tabadiques (formation gratuite d’une journée). Au programme :
- Présentation de la Ligue Contre le Cancer
- Présentation du contexte de création de l’outil « Explo’Tabac »
- Rappel des objectifs de la formation
- Présentation de l’outil « Explo’Tabac »
- Connaissances sur le tabac et ses dangers
- Mises en situation autour de l’outil « Explo’Tabac »
- Réflexion sur la posture de l’intervenant lors d’une action de prévention
- Evaluation de la journée par le biais d’un questionnaire
- Le tabac et la manipulation des industriels du tabac.
- Le tabac et la santé.
- Dire non au tabac.
- Ne pas, ne plus fumer.
- Le tabac, emprise et impact sur la société.
- Pourquoi fumer ?
- Le tabac : histoire et lois.
- Le tabac, l’argent et le business.
- Les autres formes de consommation nicotiniques.
Unplugged est un programme de prévention des conduites addictives en milieu scolaire mettant en avant le développement des compétences psychosociales des enfants. Il aborde également les questions sur les différentes drogues comme l’alcool, le tabac et le cannabis, avec une ouverture sur les conduites addictives liées aux écrans et aux jeux vidéo. Ce programme est destiné aux collégiens (6ème, 5ème). Il comprend 12 séances interactives d’une heure en classe, menées par des enseignants formés qui travaillent pendant 3 ans en co-animation décroissante avec des professionnels de la prévention, également formés.
Unplugged est utile au-delà de la prévention des addictions car il contribue à l’amélioration du climat scolaire. Les séances permettent aux élèves de développer la confiance en soi, l’expression de soi et le respect des autres, mais aussi des habiletés interpersonnelles de communication, d’affirmation et de conciliation. Le programme les invite à décrypter les attitudes positives et négatives à l’égard des produits, les influences et les attentes du groupe, les croyances sur les produits et leurs effets, tout en exerçant leur esprit critique.
Si vous souhaitez plus de renseignements, vous pouvez consulter le site de la Fédération Addiction, qui pilote le déploiement d’Unplugged sur le territoire national et DOM-TOM ; en cliquant ici.
Les CPS ou compétences psychosociales sont définies comme des aptitudes de vie que chacun utilise, tous les jours, dans son quotidien.
Il s’agit de la « capacité d’une personne à répondre avec efficacité aux exigences et aux épreuves de la vie quotidienne ». Parfois innées et parfois à travailler, elles permettent aux personnes de mieux être acteur de leur santé en faisant des choix plus éclairés pour leur bien-être physique, moral et social.
Les CPS structurent aujourd’hui les programmes de prévention et de promotion de la santé, notamment depuis l’expertise de l’Inserm parue en 2014 sur les « Conduites addictives chez les adolescents, usage, prévention et accompagnement » (cliquer ici pour consulter l’expertise).
Au nombre de 9 compétences, les CPS sont classés en 3 catégories : cognitives, émotionnelles, sociales ; selon l’Organisation Mondiale de la Santé en 2022.
Les enjeux sont divers en fonction des publics cibles :
- Favoriser le développement global de l’enfant (social, émotionnel, physique, …)
- Prévenir l’entrée des adolescents dans les conduites addictives, les consommations de substances psychoactives, les conduites à risque plus globalement
- Renforcer des pratiques éducatives positives chez les parents, participer au bien-être individuel de chacun et à l’entretien de bonnes relations avec son entourage personnel et professionnel
Pour aller plus loin, vous trouverez :
- Le lien du site du Pôle Ressource en Promotion de la Santé de Bretagne, en cliquant ici, ou une capsule vidéo de présentation des CPS est à votre disposition,
- Le lien du site “Santé-vous bien à Brest”, en cliquant ici, qui relaie le webinaire (piloté par le Plan Alcool Brestois) : « Compétences psychosociales : quelles ressources pour vous accompagner ? ».
Le dépistage
- Cancer de la peau
- Cancer Colorectal
-
Cancer du Col de l’utérus &
vaccination anti-HPV - Cancer du sein
En France, plus de 80 000 nouveaux cas de cancer de la peau (dont 17 922 mélanomes) sont diagnostiqués chaque année. Le seul traitement efficace consiste en l’ablation de la tumeur débutante. Pour permettre une prise en charge efficace et favoriser les chances de guérison, le mélanome doit être détecté dès le début de son évolution.
Examinez donc votre peau régulièrement.
Une plaie qui ne cicatrise pas, un bouton ou une croûte qui persiste et se modifie, un grain de beauté qui grossit, change de couleur et aux contours irréguliers sont des signes qu’il ne faut effectivement pas négliger.
Toute modification cutanée persistante doit donc conduire à une consultation chez un dermatologue.
Dépliant prévention solaire à télécharger ici
Le cancer colorectal est la deuxième cause de décès par cancer en France, mais détecté tôt, il peut être guéri dans 9 cas sur 10. La Ligue contre le cancer du Finistère se mobilise pour sensibiliser les hommes et les femmes à la nécessité du dépistage organisé.
Un dépistage organisé déterminant
Chaque année, en France :
- Le cancer colorectal (ou cancer du côlon et du rectum) touche, en 2023, 47 582 nouvelles personnes et cause environ 17 100 décès
- Il est le 3e cancer le plus fréquent chez les hommes et le 2e chez les femmes
- Le taux de participation au dépistage organisé s’élève à 34,3% au plan national et monte à 36,2% en Finistère (données de 2021-2022).
- Près de 95% des cancers colorectaux sont diagnostiqués après 50 ans.
- Détecté tôt, le cancer colorectal est en réalité guérissable dans 90% des cas.
(Source INCa – Panorama des cancers en France 2023 et Santé Publique France)
Le cancer colorectal provient d’une tumeur bénigne (à 80%) qui évolue lentement en tumeur maligne de la muqueuse du côlon ou du rectum. Il évolue par ailleurs souvent sans symptôme ou signe avant-coureur.
Le test immunologique du dépistage organisé est primordial car il permet de repérer un polype (lésion) avant même qu’il se transforme en cancer. De plus, il permet de détecter un cancer colorectal à un stade précoce.
Test immunologique tous les 2 ans, à partir de 50 ans
Le dépistage organisé du cancer colorectal s’adresse aux femmes et aux hommes de 50 à 74 ans.
Il prend la forme d’un test immunologique à réaliser soi-même, à son domicile (simple, rapide, indolore). Il permet de prélever de façon très hygiénique un échantillon de selles grâce à une tige à replacer dans un petit tube hermétique puis à l’envoyer au laboratoire pour être analysé.
Il est à refaire tous les deux ans en cas de résultat négatif. Si le résultat du test est positif (4,5 % des cas), une coloscopie est alors prescrite.
Comment bénéficier du dépistage organisé ?
Si vous avez entre 50 et 74 ans, un courrier vous est envoyé tous les deux ans à votre domicile pour vous inviter à retirer votre test chez votre médecin traitant ou auprès de votre pharmacien. Le test et son analyse sont pris en charge à 100% par l’Assurance maladie, et sans avance de frais.
Si vous ne l’avez pas reçue ou ne l’avez plus, vous pouvez vous rapprocher de votre caisse d’assurance maladie (CPAM, MSA, MGEN) ou bien parlez-en à votre médecin traitant.
Depuis 2022, muni(e) de son invitation à participer au dépistage organisé du cancer colorectal, il est possible de commander son test en ligne sans passer par le médecin sur le site monkit.depistage-colorectal.fr et de consulter le résultat sur ce même site.
Avant 50 ans : réduire les facteurs de risque
21% des cancers colorectaux chez les personnes de plus de 30 ans sont directement liés à la consommation d’alcool (source INCa). La Ligue contre le cancer recommande donc, à tout âge, d’adopter de bonnes habitudes de vie telles que :
- Supprimer le tabac et réduire la consommation d’alcool ;
- Avoir une alimentation équilibrée ;
- Pratiquer une activité physique régulière ;
- Limiter la consommation de viande rouge et les aliments riches en graisses, comme la charcuterie.
Vidéo sur le cancer colorectal : https://www.youtube.com/watch?v=7fljRcyz02A&t=78s&ab_channel=LaLiguecontrelecancer
Colon tour virtuel : https://colontour.preventioncancers.fr/
Le cancer du col de l’utérus peut être évité dans 9 cas sur 10. La Ligue contre le cancer du Finistère encourage toutes les femmes à réaliser régulièrement des frottis de dépistage.
Un dépistage déterminant
Chaque année, en France :
- Près de 3 000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus sont détectés et environ 1 100 femmes décèdent des suites de cette maladie.
(Source INCa – Panorama des cancers 2023)
Le cancer du col de l’utérus est provoqué par des virus de la famille des papillomavirus humains (HPV) . Ils se transmettent par voie sexuelle par contact direct des muqueuses ou de la peau. En général, le corps parvient à les éliminer mais, dans certains cas, ces infections peuvent persister et provoquer des lésions au niveau du col de l’utérus. Certaines sont susceptibles d’évoluer vers un cancer.
Il existe deux moyens complémentaires de limiter ce risque : un test de dépistage pour toutes les femmes de 25 à 65 ans et en amont, à l’adolescence, une vaccination anti-HPV.
Le dépistage permet d’identifier et de traiter des lésions précancéreuses avant qu’elles n’évoluent en cancer. Il permet également de détecter des cancers à un stade précoce dont le pronostic est bien meilleur qu’à un stade avancé.
Comment réaliser un test de dépistage ?
Il suffit de prendre rendez-vous avec un gynécologue, un médecin généraliste, une sage-femme (ou dans un centre de santé, un centre de planification et d’éducation familiale, un laboratoire de biologie médicale, un hôpital…) pour qu’il réalise un frottis cervico-utérin.
Il s’adresse à toutes les femmes de 25 à 65 ans :
- Même ménopausées.
- Même en l’absence de rapports sexuels.
- Vaccinées ou non contre les HPV.
L’examen se fait en position gynécologique (allongée, jambes relevées). Le professionnel de santé insère un spéculum dans le vagin et prélève délicatement des cellules au niveau du col de l’utérus à l’aide d’une petite brosse.
L’examen prend quelques minutes et n’est généralement pas douloureux, même si une gêne peut être ressentie. Le prélèvement de cellules est envoyé pour analyse.
À quelle fréquence faut-il réaliser le frottis ?
Entre 25 et 29 ans : 2 tests de dépistage à un an d’intervalle puis 3 ans après si les résultats sont normaux.
Entre 30 et 65 ans : 1 test de dépistage tous les 5 ans, 3 ans après le dernier test de dépistage normal (ou dès 30 ans si vous n’avez pas fait de test de dépistage avant).
La consultation, le prélèvement et l’analyse du test sont remboursés par l’Assurance maladie à 70 %, sur la base du tarif conventionnel. Si vous avez une mutuelle, elle peut vous rembourser tout ou partie du reste à votre charge.
La Ligue contre le cancer incite à vacciner les adolescents contre les papillomavirus (HPV), leur infection pouvant induire certains cancers. Elle prend en charge le coût résiduel du vaccin pour les personnes n’ayant pas de complémentaire santé.
Un vaccin contre certains cancers
Chaque année, en France, le nombre de cancers liés à l’infection par les HPV est estimé à plus de 6 300 dont :
- 2 900 cancers du col de l’utérus chez la femme (1 100 décès, soit en moyenne 3 morts par jour)
- 1 720 cancers de l’oropharynx, du larynx, de la cavité orale, de l’anus et du pénis chez l’homme
- 32,7% de filles vaccinées contre les HPV (pour le schéma complet à 16 ans – cohorte 2004)
(Source INCa fiche repère Papillomavirus et cancer et Santé publique France – Bulletin mai 2021)
Les HPV sont des virus humains appelés papillomavirus qui se transmettent sexuellement (par contact intime avec les muqueuses, même sans pénétration). 80% des femmes et des hommes sont exposés à ces virus au cours de leur vie.
Les infections à HPV disparaissent généralement en quelques mois mais une petite proportion peut persister et évoluer en maladie. Il existe près de 200 types de HPV dont certains sont à l’origine de lésions précancéreuses et de six types de cancers : col de l’utérus, pénis, vulve, vagin, anus, VADS (voies aérodigestives supérieures) aussi appelés cancers ORL.
Recommandé dès 11 ans
Il existe un vaccin contre les HPV qui a fait preuve de son efficacité (il prévient jusqu’à 90% des infections HPV à l’origine des cancers). Il est recommandé à toutes les jeunes filles et depuis 2021 à tous les jeunes garçons dès 11 ans.
- De 11 à 14 ans : 2 injections (à 6 mois d’intervalle).
- Rattrapage de 15 à 19 ans : 3 injections (à 0, 2 et 6 mois d’intervalle).
- Le vaccin n’est pas remboursé après 19 ans.
La vaccination contre les HPV doit être réalisée avant le début de la vie sexuelle des jeunes pour les protéger (60% des contaminations ont lieu pendant la première année de la vie sexuelle).
La couverture vaccinale contre les HPV demeure faible en France (autour de 32%) contre 78% en Australie, 80% en Suède, 86% en Grande-Bretagne, 87% au Portugal….
C’est un vaccin sûr et efficace. Depuis plus de 10 ans, plus de 6 millions de doses ont été prescrites en France et plus de 200 millions dans le monde. Dans la grande majorité des cas, il n’y a pas d’effet secondaire. Il n’y a pas de lien démontré scientifiquement entre la vaccination contre les HPV et la survenue de maladies auto-immunes.
Actuellement, le coût de chaque dose de vaccin (2 ou 3 doses selon l’âge / 136,70 € la dose) est pris en charge à 65% par la Caisse d’assurance maladie. Les 35% restants sont généralement remboursés par les complémentaires santé.
Pour plus d’information, contactez le Centre Régional de Coordination de Dépistage des Cancers, antenne du Finistère au 02 98 33 85 10 ou bien parlez-en à votre médecin traitant.
Escape Game : https://papillomavirus.preventioncancers.fr/
Le cancer du sein est le plus fréquent et le plus meurtrier chez la femme mais détecté tôt, il se soigne bien. La Ligue contre le cancer du Finistère se mobilise pour sensibiliser les femmes à l’importance du dépistage organisé.
Une surveillance régulière déterminante
En 2023, en France :
- Le cancer du sein touche 61 214 nouvelles personnes
- Le cancer du sein est responsable de 12 100 décès
- Le cancer du sein est le plus fréquent des cancers féminins (33%)
- 80% des cancers du sein se développent après 50 ans
(Source INCa – Panorama des cancers en France 2023)
Le cancer du sein se développe à partir de cellules qui se transforment et se multiplient de façon anarchique et désorganisée, pour former une masse, appelée tumeur maligne. Il peut passer inaperçu sans symptômes (fatigue, mal-être, grosseur palpable…).
Le dépistage organisé permet de déceler le cancer du sein avant que les premiers symptômes n’apparaissent. Prises en charge à temps, les femmes reçoivent des traitements moins lourds et plus efficaces.
Mammographie tous les 2 ans, à partir de 50 ans
Le dépistage organisé du cancer du sein est réalisé sous forme de mammographie et s’adresse aux femmes de 50 à 74 ans, tous les 2 ans. Cet examen est pris en charge à 100% par l’Assurance maladie sans avance de frais et bénéficie d’une double lecture des clichés radiologiques.
Comment bénéficier du dépistage organisé ?
À 50 ans, une invitation à réaliser cette mammographie est envoyée à chaque femme.
Si vous ne l’avez pas reçue ou ne l’avez plus, vous pouvez vous rapprocher de votre caisse d’assurance maladie (CPAM, MSA, MGEN) ou bien parlez-en à votre médecin traitant.
Suite à cette invitation, il suffit de prendre rendez-vous auprès d’un radiologue agréé (liste fournie avec l’invitation).
Examen clinique tous les ans à partir de 25 ans
Si vous avez entre 25 et 49 ans (ou plus de 74 ans), et pas de facteur de risque personnel ou familial : aucun dépistage via une mammographie n’est recommandé. Mais un examen clinique des seins (palpation), doit être réalisé par un médecin généraliste, un gynécologue ou une sage-femme tous les ans. Vous pouvez également réaliser une auto-surveillance de vos seins (Téléchargez ici la plaquette sur l’auto-surveillance), mais elle ne remplace pas la visite chez un professionnel de santé.
Si vous avez un facteur de risque personnel ou familial : des modalités spécifiques sont recommandées par la Haute autorité de santé (HAS). Votre médecin traitant déterminera votre suivi personnalisé.
Si vous observez un changement, une anomalie de votre sein, de votre mamelon ou sous votre bras consultez votre médecin.
Quels sont les facteurs de risque ?
- L’âge : 80% des cancers du sein se développent après 50 ans ;
- Les antécédents personnels ;
- Les antécédents familiaux ;
- La consommation d’alcool et de tabac ;
- Le surpoids, le manque d’activité physique ;
- Certains traitements hormonaux de la ménopause ;
- Des prédispositions génétiques ;
- Ne pas avoir allaité
Diminuer sa consommation d’alcool, surveiller son poids, arrêter de fumer, bouger et manger varié et équilibré réduisent le risque de développer la maladie.
Lien vers showroom cancer du sein : https://cancerdusein.preventioncancers.fr/
Espace sans tabac
Développer des environnements favorables à la santé devient une de nos priorités, dans ce contexte, le déploiement des Espaces Sans Tabac est une démarche qui fait sens.
Ainsi depuis quelques années, les 4 comités bretons de la Ligue Contre le Cancer accompagnent les municipalités dans la mise en place d’Espaces sans tabac.
Si vous souhaitez mettre en place des Espaces Sans Tabac, n’hésitez pas à nous contacter afin que nous puissions vous soutenir dans ce projet !
Devenir acteur de sa santé
- Favoriser les pratiques d’une activité
- Équilibrer et diversifier son alimentation
- Être accompagné dans son arrêt du tabac
-
S’informer sur les dangers
d’une exposition prolongée au soleil - S’interroger sur sa consommation d’alcool
Qui a deux pieds, deux bras, un cœur et une superbe collection de muscles ? C’est toi! Il ne tient qu’à nous d’entretenir notre corps pour qu’il reste en bonne santé.
Une des clés, c’est de bouger !
Pratiquer une activité physique, cela consiste à mettre en mouvement tous les membres de ton corps, sans rechercher obligatoirement une performance physique. Il est important de maintenir une activité physique quotidienne ou régulière à raison de 30 minutes/jour pour un adulte et 1h/jour pour un enfant.
En panne d’idées, retrouve Diego, qui nous explique : Comment faire un p’tit effort ?
L’objectif est de lutter contre la sédentarité et l’inactivité physique qui favorise l’apparition de maladies comme le diabète, le cancer, les maladies cardio-vasculaires…
D’après le panorama des cancers en France édité par l’InCa en 2022, le troisième facteur de risque de cancer évitable après le tabac et l’alcool est l’alimentation déséquilibrée.
Aujourd’hui le nombre d’enfants et d’adolescents en situation de surpoids est en augmentation, et seulement 28% des adultes (18-54 ans) consomment les 5 fruits et légumes par jour recommandés par l’Organisation Mondiale de la Santé.
Bien manger se résume en 2 conseils, pour maintenir son corps en bonne santé :
- Manger avec plaisir, c ‘est-à-dire des choses que tu aimes mais attention, un plaisir pour qu’il en reste un, doit rester occasionnel !
- Manger en fonction de ses besoins, c’est-a-dire manger de tout car le corps à besoin d’énergie, d’eau, de vitamines … pour rester en bonne santé. Mais c’est aussi manger en fonction de sa dépense physique quotidienne, nous n’avons pas les mêmes besoins en fonction de nos activités (ex : lire un livre au calme pendant 1h ou aller nager pendant 1h ne demande pas au corps le même effort).
Pour aller plus loin, retrouve Diego, qui nous explique : C’est quoi bien manger ? Et sinon, en cliquant ici, vous aurez accès à la partie n°10 du Guide Pédagogique élaboré par les comités bretons de la Ligue Contre le Cancer de Bretagne, sur le sujet de l’alimentation.
On estime que sans tabac, environ un tiers des décès par cancers peuvent être évités. Avec près de 58% des fumeurs actuels (source : Tabac Info Service) qui déclarent vouloir arrêter de fumer ; il est important que chacun puisse trouver l’aide dont il a besoin pour y parvenir.
Pour cela, voici quelques étapes que chacun peut suivre, quelque soit la méthode choisie pour arrêter ou réduire sa consommation de tabac avant un arrêt définitif :
- A travers un test rapide, il s’agit de faire le point sur sa dépendance au tabac. L’idée est d’identifier les habitudes liées à la consommation de tabac et de mettre en avant les motivations pour arrêter.
- Trouver sa méthode pour arrêter ou réduire sa consommation de tabac : être accompagné par un tabacologue, utiliser les substituts nicotiniques disponibles en pharmacie, bénéficier d’un coaching en ligne / de conseils … Des informations sont accessibles sur le site Tabac Info Service pour répondre à vos questions.
- Se féliciter de chaque période d’arrêt car arrêter de fumer pendant 28 jours, c’est 5 fois plus de chance pour réussir à arrêter de fumer définitivement ! D’ailleurs, le mois sans tabac est là pour vous y aider !
- Ne pas culpabiliser en cas de reprise de cigarettes, il est important de ne pas se décourager. Cela peut être l’occasion de refaire le point sur ses motivations d’arrêt pour se redonner du courage dans le challenge qu’est l’arrêt définitif du tabac.
Si vous souhaitez réaliser un “bilan motivationnel individuel” pour préparer votre arrêt du tabac, la Ligue Contre le Cancer est disponible pour vous rencontrer et faire le point avec vous.
Nous menons également des actions de prévention à destination du grand public ou d’entreprises pour informer sur l’addiction au tabac, les dépendances liées à la consommation de tabac, les bénéfices liés à l’arrêt, les aides de substitution au tabac existantes, … Pour cela, un nouvel outil ludique est disponible : l’Escape Game Tabac.
La Bretagne est la région la plus touchée par le cancer de la peau, 3 fois plus que la moyenne nationale. C’est pourquoi, il est important de prévenir petits et grands.
La période estivale est un moment particulièrement propice pour sensibiliser petits et grands. L’équipe se déplace dans les écoles et centres de loisirs en proposant l’atelier UV (expérience, jeu de l’oie géant…) ou encore en entreprises sous forme de stand d’information.
PRINCIPAUX FACTEURS DE RISQUE DE CANCER DE LA PEAU
Principal facteur de risque de cancers de la peau : les surexpositions de l’enfance avant l’âge de 15 ans.
Augmentation du temps des vacances, recherche de destinations ensoleillées, développement des sports de plein air, esthétique du bronzage : au cours des dernières décennies, nous avons accru et modifié dangereusement notre « consommation » de soleil. Alors que la quantité de rayonnements ultraviolets (UV) nécessaire à notre équilibre biologique est bien inférieure à celle à laquelle nous nous exposons !
Le caractère intermittent de l’exposition, avec l’alternance, peau blanche en hiver, peau bronzée en été, constitue également un facteur de risque en augmentant l’impact des UVA et UVB.
Enfin, le bronzage sous lampe ou banc solaire à UVA constitue une pratique à haut risque. 50 à 70 % des cancers de la peau sont ainsi directement liés à une surexposition aux rayons UVA/UVB. Au total, ce sont 80 000 cancers de la peau qui sont diagnostiqués chaque année en France, dont 17 922 nouveaux cas de mélanomes en 2023. Ce cancer est en constante évolution. Détecté tôt, le taux de survie est de 93%.
RÈGLES A RESPECTER POUR LIMITER LES RISQUES DE CANCER DE LA PEAU
La prévention est simple pour éviter le cancer de la peau. Elle consiste à faire un usage raisonnable du soleil, en évitant de s’exposer aux heures les plus chaudes (entre 12h et 16 h), en utilisant des crèmes solaires d’indices de protection 50 et en renouvelant les applications toutes les 2 h.
La protection de la peau des enfants est fondamentale, et le port de t-shirts et de casquettes doit compléter l’action des crèmes protectrices. Ne pas oublier le port de lunettes de soleil pour protéger les yeux.
Les chapeaux doivent être à bords couvrants (au moins 7 cm) afin de protéger l’ensemble de la tête (oreille, nuque, nez), c’est pourquoi il convient d’éviter les casquettes. (voir photo article de presse : https://www.letelegramme.fr/finistere/locmaria-plouzane/les-dangers-du-soleil-expliques-aux-estivants-a-locmaria-plouzane-24-07-2021-12796599.php)
A la plage, vous n’êtes pas entièrement à l’abri sous un parasol. Celui-ci ne permet pas d’arrêter les rayons solaires réfléchis par le sable. Donc pas de dispenses de crème solaire, lunettes et protection.
Nuages, vent et baignades ont un effet trompeur : en vous procurant une sensation de fraîcheur, ils vous donnent l’impression de ne pas prendre de coups de soleil. En réalité, même les nuages ne filtrent qu’une petite partie des rayons ultraviolets. Pensez au port de vêtements anti UV pour les sports nautiques.
Sable, neige ou plans d’eau augmentent le danger, quelle que soit la température extérieure. En effet, ces milieux réfléchissent le soleil : vous êtes donc doublement exposé !
La Ligue Contre le Cancer du Finistère multiplie les actions de sensibilisation et de formation des professionnels et du grand public sur la prévention solaire. N’hésitez pas à nous contacter !
Voici une vidéo de Maya sur le sujet du bronzage !
Lien du site Alerte Breizh : https://www.alerte-breizh.fr/
2ème facteur de risque de cancer évitable, l’alcool est un produit qui bénéfice d’une imprégnation culturelle forte en France. Souvent associé à la fête, et à l’image du lâcher prise en consommant de l’alcool ; certaines consommations peuvent devenir à risque.
A quel moment s’interroger sur sa consommation d’alcool :
- A l’occasion du mois sans alcool, le “Dry January”
- Quand j’en ai envie, via le site Alcool Info Service et son alcoomètre ou en cliquant ici
- Lorsque je consomme à chaque occasion festive
- Lorsque je multiplie les occasions de consommer
- Lorsque je cherche à travers ma consommation à être ivre
- Lorsque je ne parviens plus à limiter ma consommation d’alcool
Les repères de consommations actuels sont : pas plus de 2 verres par jour, pas tous les jours et pas plus de 10 unités d’alcool par semaine. Les voici en résumé ici.
A disposition, l’outil “HealthScape” permet d’aborder les risques liés à la consommation d’alcool sur la santé, avec les jeunes ou le grand public.
Campagnes de prévention
Mois Sans Tabac
La Ligue Contre le Cancer du Finistère soutient depuis 2016 la campagne du Mois Sans Tabac.
30 jours pour tenter d’arrêter de fumer, c’est 5 fois plus de chance de réussir à arrêter définitivement !
C’est l’occasion d’être accompagné par un professionnel de santé dans sa démarche, et de bénéficier d’outils d’aide à l’arrêt : application mobile, ligne d’écoute, kit mois sans tabac… Le comité du Finistère accompagne les entreprises, les collectivités, les associations… qui souhaitent mettre en place des actions de sensibilisation à l’arrêt du tabac auprès de leurs collaborateurs.
N’hésitez pas à nous contacter !
Logo Mois Sans Tabac à ajouter et relayer le site partenaire MST = https://www.mois-sans-tabac-bretagne.fr/
Dry January
Le Défi de Janvier
Le Défi de Janvier s’impose de plus en plus en France en 2023 : 33% des Français affirmaient vouloir relever le défi ! Deuxième facteur de risque de cancer et responsable chaque année de 28 000 nouveaux cas diagnostiqués (8% des cancers), le Comité du Finistère de la Ligue contre le cancer s’implique tous les ans dans ce projet de santé publique par des actions de terrain et la mobilisation sur les réseaux sociaux !